La pierre papier est un véhicule de placement collectif dont le fonctionnement se résume comme suit : l’investisseur détient le papier, que sont les titres de propriété émis, et le gestionnaire de la SCPI gère la pierre, qu’est l’ensemble de l’immobilier constitué.
Association de plusieurs porteurs de parts
Plusieurs individus actionnaires s’associent en souscrivant à des parts de SCPI auprès d’un tiers qui est une société agréée par l’AMF, l’autorité des marchés financiers. La collecte des fonds issus de l’achat des SCPI par les actionnaires est alors opérée par la société de gestion afin de lui permettre la constitution du patrimoine destiné à produire des revenus locatifs.
Afin de mutualiser les risques, le choix du patrimoine se fait comme suit : une partie est composée d’immeubles de logements, neufs ou anciens, permettant de défiscaliser. Une autre partie exploitera plutôt l’immobilier professionnel, qui se décompose en deux grandes parties : l’immobilier de bureaux, de murs de commerces et de locaux d’activité d’une part, et l’immobilier de santé et d’éducation d’autre part. Ainsi, si un secteur est éventuellement touché par la crise, les autres actifs qui reposent sur d’autres domaines continueront à produire des revenus.
Il en est de même pour le choix de la situation géographique de l’actif comme le rappelle un conseiller de chez scpi-8.com. De plus en plus de SCPI investissent aujourd’hui non seulement en France, mais aussi en zone euro et même à l’échelle internationale. Ceci afin de profiter des atouts issus de l’utilisation de l’euro et des différentes devises.
Investir en SCPI, quels risques ?
Les SCPI générant un rendement élevé, les risques de perte en capital sont élevés. Il peut s’agir de risques de vacances locatives dues à une éventuelle baisse de la demande sur le marché de l’immobilier. Une mauvaise gestion peut également mettre l’investissement en péril. Il est donc conseillé de diversifier aussi bien son portefeuille que son gestionnaire afin de sécuriser sa mise.
